Les effets secondaires des traitements médicaux sur les cheveux : comprendre, prévenir, agir
- JOYA COMMUNICATION Prescillia ALLIOT
- 27 juil.
- 4 min de lecture
Nos cheveux sont le reflet de notre état de santé général. Il n’est donc pas surprenant que certains traitements médicaux puissent impacter leur apparence, leur densité ou leur cycle de croissance. Pour de nombreuses personnes, ces effets secondaires – bien que souvent temporaires – peuvent altérer profondément la confiance en soi.
Dans cet article, nous explorons les principaux traitements médicaux susceptibles d’influencer la santé capillaire, les mécanismes en jeu, et les solutions pour accompagner et minimiser ces effets.

1. Pourquoi certains traitements médicaux provoquent-ils une chute de cheveux ?
La majorité des médicaments qui affectent les cheveux agissent en perturbant le cycle de vie du follicule pileux, composé de trois phases : anagène (croissance), catagène (transition), télogène (repos). Certains traitements forcent brutalement les cheveux à entrer en phase télogène ou bloquent leur croissance.
On distingue deux types de chute :
L’effluvium télogène : les cheveux tombent de manière diffuse, souvent 1 à 3 mois après le début du traitement.
L’effluvium anagène : chute rapide et brutale des cheveux en phase de croissance, fréquente lors de chimiothérapie.
2. Traitements médicaux les plus souvent impliqués
💊 Chimiothérapie et radiothérapie
Les agents chimiothérapeutiques visent les cellules à division rapide, ce qui inclut les cellules cancéreuses... mais aussi les cellules des follicules pileux. Résultat : une chute rapide et massive des cheveux, des sourcils, des cils, voire des poils du corps.
Bon à savoir : tous les protocoles de chimiothérapie n’entraînent pas une chute totale. Certains traitements, plus ciblés, peuvent causer une perte partielle ou aucun effet notable.
💊 Antidépresseurs et anxiolytiques
Certains ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) peuvent provoquer un effluvium télogène. Ce type de chute est souvent temporaire et réversible.
💊 Médicaments pour la thyroïde (ex. : Levothyrox)
Les dérèglements thyroïdiens comme l’hypo ou l’hyperthyroïdie impactent directement la qualité capillaire. Par ailleurs, un ajustement de dosage ou une mauvaise assimilation du médicament peut engendrer une chute de cheveux.
💊 Traitements hormonaux (pilule, ménopause, traitements anti-androgènes, hormonothérapie post-cancer)
Un déséquilibre hormonal peut affecter la densité, la texture et la repousse. Certaines femmes remarquent une raie qui s’élargit, des cheveux qui deviennent plus fins, ou une perte diffuse.
💊 Traitements contre l'acné, l’hypertension, ou le cholestérol
Certains rétinoïdes, bêtabloquants ou statines peuvent aussi déclencher une chute temporaire de cheveux chez certaines personnes sensibles.

3. Comment savoir si votre chute de cheveux est liée à un médicament ?
Voici quelques signes à surveiller :
La chute survient 1 à 3 mois après le début d’un traitement
Elle est diffuse, non localisée
Vous remarquez plus de cheveux sur votre brosse, l’oreiller ou la douche
Vous ne notez aucune douleur, mais un volume visiblement réduit
⚠️ Important : ne jamais arrêter un traitement sans l’avis de votre médecin. En cas de doute, un bilan capillaire professionnel peut confirmer l’origine de la chute et proposer une solution personnalisée.
4. Les conséquences psychologiques
La chute de cheveux induite par un traitement médical est souvent sous-estimée dans le parcours de soin. Elle peut pourtant affecter :
La confiance en soi
Le rapport à son image
La capacité à poursuivre les traitements avec sérénité
Certaines personnes évitent les sorties, se cachent sous un bonnet ou une casquette, ou fuient les miroirs. Il est crucial de rappeler que cette étape peut être accompagnée, avec bienveillance et solutions concrètes.

5. Quelles solutions capillaires existent ?
✅ Bilan capillaire personnalisé
C’est la première étape. Il permet d’évaluer l’état de votre cuir chevelu, la densité, les zones de fragilité et d’identifier le type de chute.
✅ Luminodermie (photobiomodulation LED)
Cette technique stimule la microcirculation du cuir chevelu, relance l’activité des bulbes et favorise une repousse plus rapide et plus saine. Elle est particulièrement recommandée en post-traitement médical (ex. : après chimio ou hormonothérapie).
✅ Compléments nutritionnels adaptés
Un protocole de soins internes permet de renforcer la repousse via des apports ciblés : vitamines B, fer, zinc, kératine, acides aminés essentiels…
✅ Soins topiques
Sérums, lotions aux huiles essentielles, shampoings doux, baumes régénérants… Ils agissent en synergie pour nourrir, apaiser, et renforcer la fibre capillaire.
✅ Prothèses capillaires personnalisées
Pour les patients en chimiothérapie ou les personnes dont la densité capillaire reste faible après traitement, des solutions naturelles et confortables (perruques, volumétries) permettent de retrouver rapidement une image valorisante de soi.
6. Témoignages et accompagnement personnalisé
Au Centre Capillaire Jean-François Razat, de nombreux patients sont accompagnés avant, pendant ou après leur traitement médical. Nous accordons une importance particulière à l’écoute, au temps consacré à chacun, et à la discrétion.
Nos centres ne sont pas uniquement là pour vendre un soin, mais pour vous redonner une confiance, un cadre rassurant, et des résultats visibles et durables.
7. Prévention et bon réflexes
🧴 Avant un traitement
Adoptez une routine capillaire douce (shampoing sans sulfate)
Faites un bilan pour établir un point zéro
Commencez des soins renforçateurs (huiles essentielles, sérums, luminodermie)
🛡️ Pendant le traitement
Limitez les agressions mécaniques (brossage dur, chaleur)
Protégez vos cheveux du soleil et du vent
Hydratez régulièrement votre cuir chevelu
🌱 Après le traitement
Continuez les soins au moins 3 mois
Soyez patient : la repousse est parfois lente, mais réelle
Demandez conseil pour stimuler efficacement et durablement
En conclusion
Les effets secondaires des traitements médicaux sur les cheveux peuvent être une épreuve silencieuse, mais ils ne sont pas une fatalité. Grâce à une prise en charge globale, personnalisée et bienveillante, il est possible non seulement de ralentir la chute, mais aussi de relancer la repousse et retrouver confiance.
🎯 Prenez rendez-vous pour un bilan capillaire dans l’un de nos centres. Ce premier pas peut tout changer.
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